Mais que veux-tu me dire, Madame la vie?
- la musique de nos soucis -


Et si la vie parlait un langage des signes auquel nous serions sourds?
Et si dans tout ce qui nous arrive, se cachait un message de sagesse...
même quand l’évènement est inconfortable ou désagréable?

Je vous propose lors d’un atelier mensuel, de déchiffrer ensemble, en petit groupe, la partition des incidents qui nous interpellent, nous gênent, nous contrarient, nous questionnent pour y retrouver la musique de la vie et les conseils instructifs qu’elle nous murmure sans même que nous nous en doutions.

Son message caché, bien souvent, nous ne savons pas le lire
et pourtant... il est bien là... à notre disposition!

Ou nous ne l’envisageons que dans son sens «psychologique», à partir de nos ressentis, de ce que l’on croit savoir, de nos jugements sur nous, les autres, sur la vie... Or, dans cet atelier, il ne s’agit pas de dégager, comme dans une séance de psychothérapie classique, le sens plus ou moins conscient de ce qui nous arrive mais d’en débusquer le sens qui s’adresse à notre être profond.

Oser penser que la vie nous parle
dans les grands comme dans les petits évènements que nous vivons,
qu’elle utilise tout ce qui nous arrive pour nous délivrer son message de sagesse.
Message qu’il nous appartient de traduire
si on veut être «mieux vivants».

Dans cet atelier, nous ne nous focaliserons que sur le message de sagesse en postulant d’emblée que ce qui nous arrive est au service de notre être, même si l’expérience vécue est très désagréable.

Ne nous y trompons pas! Il ne s’agit pas de nous dégager à bon compte des contingences matérielles et psychologiques en les dédaignant au nom de la sagesse pour ressembler à je ne sais quel sage ermite. Il s’agit au contraire, forts de ce conseil de vie, de retourner dans quotidien, pour mieux l’habiter.

Un exemple: je roule à vélo et un de mes pneus crève.
. Bien sûr, au niveau de la réalité de ma vie, c’est énervant, agaçant, surtout si je n’ai pas de pneu de rechange avec moi ou si je me rendais à un rendez-vous important. Ça va me mettre en retard, me demander des efforts, voire de l’argent. Ce n’est pas drôle du tout.

. Au niveau psychologique, si j’ai une tendance à la victimisation, je peux me plaindre en me disant que le seul bout de caillou coupant sur toute la route était nécessairement pour moi. Si je suis déprimée, je peux m’effondrer en sanglot au bord du chemin. Si j’ai un penchant pour la culpabilité, je m’écrierai alors que c’est toujours pareil, je ne fais jamais attention à ce que je fais et que finalement ça n’est pas volé!
Je continuerai à tourner en rond dans mes croyances et mes ressentis et ma situation n’en sera pas changée pour autant.

. Au niveau du message de sagesse, je serai toujours embêtée par la situation, toujours face à ma parano, ma dévalorisation ou ma dépression et je devrai toujours trouver une solution concrète (pousser mon vélo, appeler à l’aide...).

Mais je regarderai l’évènement « au neutre » en me demandant:
« Qu’est-ce qu’à travers ça, la vie veut me dire
qu’il serait sage de je comprenne au niveau de mon être ?
Que m’invite-t’elle à changer dans ma façon d’exister
pour que je sois mieux vivant? »

Je commencerai alors à inventorier les caractéristiques de la situation. Mon pneu est crevé, il n’y a plus d’air dedans. Je n’avance plus sur un coussin d’air. Je roule à même le sol, je suis à plat, au ras des pâquerettes. Je ne suis plus «perchée».
Et je peux alors choisir de penser que par analogie à travers cette situation agaçante et pas drôle, la vie me convie à me «dépercher», à atterrir, à être au niveau de la réalité concrète.

Le message débusqué est toujours très « général ».
Il sonne comme un conseil instructif qui peut parler à tous et à chacun.
Une fois qu’il est trouvé, il convient alors de le ramener à notre quotidien.

Et dans cet exemple particulier, je peux me demander dans quel secteur de mon existence, je suis «perché», quelle partie de moi a besoin d’atterrir.

Si je suis un jeune déçu par les adultes, le conseil d’atterrissage serait alors: « Reviens sur terre avec les autres, cesse tes rêveries compensatoires pendant les cours et ne passe pas tout ton temps sur les jeux vidéos ». Si je suis une personne malade avec des symptômes criants que je refuse de prendre en compte, le message serait le même: « Atterris, regarde la situation, cesse d’être dans le déni! ». Si je suis quelqu’un qui croit être le meilleur, le plus fort, le message serait alors « Cesse de rouler sur tes grands airs, reviens au ras des pâquerettes, fais simple! »

Bien sûr, dans le cadre de l’atelier nous nous contenterons de trouver le «message général» adressé à notre être, sans aller voir comment il résonne dans la réalité de chacun des participants, car l’atelier n’a pas vocation à psychothérapie individuelle. Mais en apprenant à envisager la vie de cette façon, chacun peut faire son miel de ce que nous découvrirons... même s’il n’est pas concerné par l’évènement étudié.

Pour résumer :
Là où, la vision psychologique de ce qui nous arrive nous connecte
à nos émotions, à nos croyances,
la vision développée ici propose une clé de sagesse, un conseil instructif
à faire vivre dans notre vie.

Matériellement :
Nous serons six au maximum.
L’atelier durera entre 1 heure et demi et deux heures.
Le groupe aura lieu dans un café d’Annecy le premier vendredi de chaque mois.
Le prix est de 15€, vos consommations seront à votre charge.
Si vous êtes intéressé-e, appelez-moi au 06 75 21 73 04
pour vous inscrire et connaître le lieu exact de la rencontre.